Une fausse légende...
Si on raconte volontiers que le nom de Karreveld (en néerlandais Karel Veld ou «champ de Charles») aurait été donné au domaine suite à une halte de l'empereur Charles Quint à cet endroit pour satisfaire un besoin urgent (ou, suivant les versions, pour y passer la nuit avant de rejoindre son palais du Coudenberg), ce récit "folklorique" ne résiste pas à l'analyse historique : des actes officiels mentionnent le nom de « Karreveld » bien avant la naissance du célèbre empereur.
Karreveld ou « Karreelvelt » peut aussi se traduire par "champ de terre à briques" et trouverait plus vraisemblablement son origine dans la présence de plusieurs briqueteries artisanales aux environs du domaine (Elles étaient encore en activité au début des années 1900).
Si on raconte volontiers que le nom de Karreveld (en néerlandais Karel Veld ou «champ de Charles») aurait été donné au domaine suite à une halte de l'empereur Charles Quint à cet endroit pour satisfaire un besoin urgent (ou, suivant les versions, pour y passer la nuit avant de rejoindre son palais du Coudenberg), ce récit "folklorique" ne résiste pas à l'analyse historique : des actes officiels mentionnent le nom de « Karreveld » bien avant la naissance du célèbre empereur.
Karreveld ou « Karreelvelt » peut aussi se traduire par "champ de terre à briques" et trouverait plus vraisemblablement son origine dans la présence de plusieurs briqueteries artisanales aux environs du domaine (Elles étaient encore en activité au début des années 1900).
Au fil de l'histoire...
De Jean 1er le Victorieux à Edmond Machtens
En l'an 1253...
C'est cette année-là que le nom de "Carnevelt" apparaît pour la première fois dans un acte de donation du Duc de Brabant, Jean Ier le Victorieux, à son épouse Marguerite, fille du bon roi Saint Louis (celui qui rendait la justice sous un chêne).
Quatre siècles plus tard...
En 1656, après de multiples avatars et une succession de propriétaires différents, le château et son domaine deviennent la propriété d'un seigneur espagnol, Don Garcia Osario y Borgia.
Neuf ans avant la révolution française...
La famille de Villegas fait l'acquisition du domaine du Kareveld en 1780 et le conserve durant deux siècles et demi. Egalement d'origine espagnole, cette grande famille influente de la noblesse belge fut aussi propriétaire du superbe château de Rivieren (*) situé sur la proche commune de Ganshoren.
(*) Classé en 1983 comme seul et unique vestige d'origine médiévale et de style féodal en Région bruxelloise, contrairement au Château du Karreveld, ni la commune ni la Région bruxelloise n'ont malheureusement pu en faire l'acquisition lors de sa mise en vente et il reste aujourd'hui une propriété privée rarement accessible au grand public
De Jean 1er le Victorieux à Edmond Machtens
En l'an 1253...
C'est cette année-là que le nom de "Carnevelt" apparaît pour la première fois dans un acte de donation du Duc de Brabant, Jean Ier le Victorieux, à son épouse Marguerite, fille du bon roi Saint Louis (celui qui rendait la justice sous un chêne).
Quatre siècles plus tard...
En 1656, après de multiples avatars et une succession de propriétaires différents, le château et son domaine deviennent la propriété d'un seigneur espagnol, Don Garcia Osario y Borgia.
Neuf ans avant la révolution française...
La famille de Villegas fait l'acquisition du domaine du Kareveld en 1780 et le conserve durant deux siècles et demi. Egalement d'origine espagnole, cette grande famille influente de la noblesse belge fut aussi propriétaire du superbe château de Rivieren (*) situé sur la proche commune de Ganshoren.
(*) Classé en 1983 comme seul et unique vestige d'origine médiévale et de style féodal en Région bruxelloise, contrairement au Château du Karreveld, ni la commune ni la Région bruxelloise n'ont malheureusement pu en faire l'acquisition lors de sa mise en vente et il reste aujourd'hui une propriété privée rarement accessible au grand public
De 1900 à 1914
Menacé de disparition...
Dès avant la première guerre mondiale, le projet de prolonger les boulevards de ceinture vers Koekelberg menace le domaine de disparition. Complètement délaissé par ses propriétaires dans l'attente d'un avenir plus qu'incertain, il se transforme petit à petit en "parc d'attraction" avant la lettre. Servant de base d'envol pour les montgolfières, il accueille aussi un vélodrome en bois inauguré en mai 1908 (pour remplacer celui du Bois de la Cambre disparu la même année). Quant au château, il héberge la "Grande Laiterie du Vélodrome", taverne populaire et familiale de l'époque.
Hollywood à Molenbeek
Quelques années plus tard (1912), le domaine du Karreveld devient même le lieu de naissance officiel du "Cinéma belge". A la demande de Charles Pathé (Pathé Cinéma), le Français Alfred Machin (ça ne s'invente pas...) y crée le premier studio de cinéma du pays, comprenant des ateliers pour la construction des décors et la confection des costumes. On y trouve également une ménagerie hébergeant des ours, des panthères, des chameaux et d'autres animaux exotiques qui participent aux tournages.
Les premiers longs métrages belges ont été réalisés dans les studios Karreveld dont "La fille de Delft" et le tristement prémonitoire "Maudite soit la guerre" qui ont été restaurés et sont précieusement conservés à la Cinémathèque Royale de Belgique.
1930...
Une fois le tracé d'extension des grands boulevards officialisé en 1930, la commune de Molenbeek-St-Jean rachète les 16 hectares du domaine à la famille de Villegas. (A cette époque, les murs du château sont encore recouverts d'un enduit de chaux blanche qui cache la belle brique espagnole)
Fraîchement élu en 1939, même s'il ne sait pas encore qu'il régnera sur sa commune durant près de 40 ans (Jusqu'à son décès en 1978), le bourgmestre socialiste Edmond Machtens a déjà de grandes ambitions.
Si une partie du domaine est sacrifié au profit des boulevards de ceinture et des nouvelles voieries annexes, il veut profiter des vastes terrains restants pour faire construire du logement résidentiel et attirer une population plus bourgeoise sur le territoire de la populaire commune de Molenbeek-St-Jean
Trop longtemps laissé à l'abandon, le château du Karreveld est dans un état lamentable et menace de s'effondrer...Conscient de l'atout qu'il peut représenter, il charge l'architecte communal, Pierre De Bruyne, d'étudier les premiers travaux de consolidation indispensables et sa possible rénovation complète afin de lui redonner tout son lustre dans l'écrin d'un parc qui serait le point d'orgue du nouveau quartier.
Les tourments de la deuxième guerre mondiale mettent ces beaux projets au frigo pour une bonne décennie.
Les années 50 et la résurrection
Dès avant la première guerre mondiale, le projet de prolonger les boulevards de ceinture vers Koekelberg menace le domaine de disparition. Complètement délaissé par ses propriétaires dans l'attente d'un avenir plus qu'incertain, il se transforme petit à petit en "parc d'attraction" avant la lettre. Servant de base d'envol pour les montgolfières, il accueille aussi un vélodrome en bois inauguré en mai 1908 (pour remplacer celui du Bois de la Cambre disparu la même année). Quant au château, il héberge la "Grande Laiterie du Vélodrome", taverne populaire et familiale de l'époque.
Quelques années plus tard (1912), le domaine du Karreveld devient même le lieu de naissance officiel du "Cinéma belge". A la demande de Charles Pathé (Pathé Cinéma), le Français Alfred Machin (ça ne s'invente pas...) y crée le premier studio de cinéma du pays, comprenant des ateliers pour la construction des décors et la confection des costumes. On y trouve également une ménagerie hébergeant des ours, des panthères, des chameaux et d'autres animaux exotiques qui participent aux tournages.
Les premiers longs métrages belges ont été réalisés dans les studios Karreveld dont "La fille de Delft" et le tristement prémonitoire "Maudite soit la guerre" qui ont été restaurés et sont précieusement conservés à la Cinémathèque Royale de Belgique.
1930...
Une fois le tracé d'extension des grands boulevards officialisé en 1930, la commune de Molenbeek-St-Jean rachète les 16 hectares du domaine à la famille de Villegas. (A cette époque, les murs du château sont encore recouverts d'un enduit de chaux blanche qui cache la belle brique espagnole)
Fraîchement élu en 1939, même s'il ne sait pas encore qu'il régnera sur sa commune durant près de 40 ans (Jusqu'à son décès en 1978), le bourgmestre socialiste Edmond Machtens a déjà de grandes ambitions.
Si une partie du domaine est sacrifié au profit des boulevards de ceinture et des nouvelles voieries annexes, il veut profiter des vastes terrains restants pour faire construire du logement résidentiel et attirer une population plus bourgeoise sur le territoire de la populaire commune de Molenbeek-St-Jean
Trop longtemps laissé à l'abandon, le château du Karreveld est dans un état lamentable et menace de s'effondrer...Conscient de l'atout qu'il peut représenter, il charge l'architecte communal, Pierre De Bruyne, d'étudier les premiers travaux de consolidation indispensables et sa possible rénovation complète afin de lui redonner tout son lustre dans l'écrin d'un parc qui serait le point d'orgue du nouveau quartier.
Les tourments de la deuxième guerre mondiale mettent ces beaux projets au frigo pour une bonne décennie.
Les années 50 et la résurrection
Tergiversations et valses hésitations
Les travaux prioritaires de reconstruction de l'après-guerre se terminent au début des années 50. Il est grand temps de repenser au Karreveld mais des divergences de vue apparaissent au sein du collège des échevins et du conseil communal.
Côté coeur, le désir de conserver et de revaloriser ce patrimoine exceptionnel est toujours bien présent.
Côté raison, on se dit qu'une démolition au profit d'un projet immobilier de standing éviterait à la commune de s'engager dans l'aventure d'une lourde et longue rénovation aux implications financières hasardeuses.
Les deux camps s'opposent et la survie du Karreveld ne tient plus qu'à un fil.
La mise en route de la procédure de classement du château et du parc qui l'entoure par la Commission des Monuments et Sites change la donne et convainc définitivement la commune de débloquer les budgets nécessaires à sa restauration. La protection définitive du site est accordée le 10/11/1955.
De 1952 à 1958
Mazette, ce ne fut pas une mince affaire...
Les bâtiments reposant, à même le sol, sur un terrain marécageux, de nouvelles fondations doivent être mise en place pour assurer leur stabilité.
Les travaux prioritaires de reconstruction de l'après-guerre se terminent au début des années 50. Il est grand temps de repenser au Karreveld mais des divergences de vue apparaissent au sein du collège des échevins et du conseil communal.
Côté coeur, le désir de conserver et de revaloriser ce patrimoine exceptionnel est toujours bien présent.
Côté raison, on se dit qu'une démolition au profit d'un projet immobilier de standing éviterait à la commune de s'engager dans l'aventure d'une lourde et longue rénovation aux implications financières hasardeuses.
Les deux camps s'opposent et la survie du Karreveld ne tient plus qu'à un fil.
La mise en route de la procédure de classement du château et du parc qui l'entoure par la Commission des Monuments et Sites change la donne et convainc définitivement la commune de débloquer les budgets nécessaires à sa restauration. La protection définitive du site est accordée le 10/11/1955.
De 1952 à 1958
Mazette, ce ne fut pas une mince affaire...
Les bâtiments reposant, à même le sol, sur un terrain marécageux, de nouvelles fondations doivent être mise en place pour assurer leur stabilité.
En six ans de travaux, le château est ensuite partiellement rebâti selon le plan classique du manoir, à mi-chemin entre la ferme et le château seigneurial, et les anciennes douves sont reconverties en étang.
On s'attaque d'abord à la vaste grange, située à l'est de la cour centrale, qui est entièrement démontée et reconstruite. Les beaux bâtiments situés les côtés ouest et nord bénéficient ensuite du même traitement de fond tandis que le corps principal de la ferme-château ainsi que l'ancienne chapelle sont restaurés en profondeur.
Les aménagements intérieurs sont réalisés avec le même soin et le souci de respecter un éclectisme de styles reflétant les apports successifs de ses habitants au fil de son histoire.
Quant au parc qui entoure le château, il est réimplanté en fonction de ses particularités historiques : jardin "à la française" recréé à l'arrière du bâtiment bordé par une large frondaison arborée protégeant le parc de la circulation intense du tout proche boulevard Mettewie, sous bois, haies, vaste pelouse plantée de nombreux arbres (dont certains se font assez rare à Bruxelles comme l'Araucaria et le Genévrier) et pas moins de huit espèces différentes de conifères présentes sur le site.
Au bout des deux chemins pavés qui traversent le parc et conduisent à la ferme-château, des bancs placés dans des alcôves invitent à un moment de rêverie romantique face à l'étang.
1958
Cette incontestable réussite aurait-elle été encore possible dans les années 1960 à 1980, dominées par l'appétit vorace des promoteurs immobiliers ?
On la doit, notamment, à la clairvoyance et à l'obstination du bourgmestre Edmond Machtens.
Pour faire passer la pilule de ces dépenses publiques importantes auprès de ses concitoyens, il avait habilement surfé sur la vague d'enthousiasme générée par la future première grande exposition universelle de l'après-guerre.
Ce n'est pas par hasard si la restauration de ce fleuron du patrimoine bruxellois est fêtée en grande pompe par une inauguration au mois d'août de l'année 1958, coïncidant avec l'Expo 58 qui est alors en pleine effervescence et attire des visiteurs du monde entier.
Depuis cette date, les autorités molenbeekoises se félicitent de pouvoir disposer de ce lieu d'exception...au point de l'avoir adopté pour tenir le conseil communal. Entre mariages, manifestations culturelles de prestige, événements, animations et fêtes populaires, la Ferme-Château du Karreveld a retrouvé une seconde jeunesse au rythme de la vie bruxelloise d'aujourd'hui.
On s'attaque d'abord à la vaste grange, située à l'est de la cour centrale, qui est entièrement démontée et reconstruite. Les beaux bâtiments situés les côtés ouest et nord bénéficient ensuite du même traitement de fond tandis que le corps principal de la ferme-château ainsi que l'ancienne chapelle sont restaurés en profondeur.
Les aménagements intérieurs sont réalisés avec le même soin et le souci de respecter un éclectisme de styles reflétant les apports successifs de ses habitants au fil de son histoire.
Quant au parc qui entoure le château, il est réimplanté en fonction de ses particularités historiques : jardin "à la française" recréé à l'arrière du bâtiment bordé par une large frondaison arborée protégeant le parc de la circulation intense du tout proche boulevard Mettewie, sous bois, haies, vaste pelouse plantée de nombreux arbres (dont certains se font assez rare à Bruxelles comme l'Araucaria et le Genévrier) et pas moins de huit espèces différentes de conifères présentes sur le site.
Au bout des deux chemins pavés qui traversent le parc et conduisent à la ferme-château, des bancs placés dans des alcôves invitent à un moment de rêverie romantique face à l'étang.
1958
Cette incontestable réussite aurait-elle été encore possible dans les années 1960 à 1980, dominées par l'appétit vorace des promoteurs immobiliers ?
On la doit, notamment, à la clairvoyance et à l'obstination du bourgmestre Edmond Machtens.
Pour faire passer la pilule de ces dépenses publiques importantes auprès de ses concitoyens, il avait habilement surfé sur la vague d'enthousiasme générée par la future première grande exposition universelle de l'après-guerre.
Ce n'est pas par hasard si la restauration de ce fleuron du patrimoine bruxellois est fêtée en grande pompe par une inauguration au mois d'août de l'année 1958, coïncidant avec l'Expo 58 qui est alors en pleine effervescence et attire des visiteurs du monde entier.
Depuis cette date, les autorités molenbeekoises se félicitent de pouvoir disposer de ce lieu d'exception...au point de l'avoir adopté pour tenir le conseil communal. Entre mariages, manifestations culturelles de prestige, événements, animations et fêtes populaires, la Ferme-Château du Karreveld a retrouvé une seconde jeunesse au rythme de la vie bruxelloise d'aujourd'hui.
Jipé
On s'offre une soirée-spectacle au château…
L'endroit est magnifique et vaut le déplacement.
Depuis 16 ans (1999), le château du Karreveld sert aussi d'écrin au super festival "Bruxellons" qui ne cesse de prendre de l'ampleur.
Cette année, plus de 25 spectacles (en français et en néerlandais) ont défilé sur les planches tout au long de l'été. Au total, une bonne centaine de représentations se sont tenues dans la cour d'honneur, la chapelle ou la grange.
Il n'était pas question de s'ennuyer ! On ne parle pas ici de théâtre d'essai et d'avant-garde quelque peu hermétique et réservé aux seuls initiés.
Il y en a eu pour tous les goûts : comédies, théâtre classique et moderne, humour tendre ou décapant, magie, concerts et chansons, spectacles pour jeune public (à partir de 3...4...5...9 ans), tournoi de théâtre amateur...c'est toute la diversité des arts de la scène qui a participé à la fête.
Si vous avez loupé tout ça...rendez-vous à l'année prochaine !
Lien vers le site : tous les détails de la programmation et réservations (Cliquer ici)
Ne vous décidez pas à y aller en dernière minute ! En réservant ses places avant le 10 juillet (tarif "promo") ou au plus tard la veille du spectacle (tarif "prévente"), on économise de 6 à 9 € sur le prix pratiqué le jour même (économie de 20 à 25 € pour la comédie musicale "La Mélodie du Bonheur").
Les abonnements pour 10, 5 ou 3 spectacles (au choix !) sont également très attractifs (de 11,50 à 20 € la place). En outre, même s'ils sont nominatifs, il est possible de les partager en famille ou entre amis. Et si on souhaite assister à l'un ou l'autre spectacle en petit groupe familial ou amical, il existe aussi un PASS de 10 places (à 20 € l'unité).
Cool - Relax
Outre la qualité des spectacles à l'affiche, la particularité de ce festival est aussi d'offrir la possibilité de dîner sur la romantique terrasse couverte au bord du lac ou dans les salons du château. Un excellent buffet est proposé chaque soir à 19 h : 3 à 6 plats froids / 3 à 6 salades / 3 à 5 plats chauds / 3 à 5 desserts / café ou thé...au prix forfaitaire de 20 euros (Réservation indispensable au plus tard la veille - Comme on se sert "à volonté", il est vivement recommandé d'être sur place dès l'ouverture). Pour l'apéro, l'entracte ou l'après-spectacle, le bar du lac (sandwichs et desserts de la boulangerie-pâtisserie "Sirre", bien connue des gourmets bruxellois) est ouvert dès 18 h 30 et le reste jusqu'à minuit trente.
Voilà de quoi rendre la soirée particulièrement agréable et conviviale mais si vous la prolongez par une dégustation au bar à Champagnes, mieux vaut rentrer en métro ou en taxi !
Voir la petite vidéo de présentation générale du festival "Bruxellons" (Cliquer ici)
N.B. Nous assurons nos lecteurs que les articles publiés sur le blog "Bruxelles-Bruxellons" sont libres de toute publicité commerciale rémunérée.
fschepmans@molenbeek.irisnet.be
T. 02 / 412.37.40 - 02 / 412.37.06
Château du Karreveld
avenue Jean de la Hoese, 3
1080 Bruxelles
A 5 minutes de la Basilique de Koekelberg
En bordure du boulevard Mettewie
Bus 20, 49 - Tram 82 - Métro 1, 2, 5, 6
Parking pour vélos dans la cour du château
En bordure du boulevard Mettewie
Bus 20, 49 - Tram 82 - Métro 1, 2, 5, 6
Parking pour vélos dans la cour du château