Un homme, une passion, une plume...
Si sa passion pour les mots, l'esprit, l'humour, les petites et grandes histoires "à la mode bruxelloise" ne s'est révélée que tardivement, ce n'est pourtant pas le fruit du hasard !
Né le 26 mai 1936 dans la rue des Éperonniers, à deux pas de la Grand Place, Georges Lebouc est tombé dans la marmite du "Brusseleir" (*) et de la "Zwanze" (*) quand il était tout petit.
"Mon père, un pur Français, n'a jamais compris les expressions qu'employait ma mère (...authentique Bruxelloise). Tout petit, j'ai voulu faire un lexique des tournures qu'elle utilisait, mais sans succès. Dans Le Soir, j'aimais les vignettes signées par Horn où l'on expliquait le sens de l'une ou l'autre expression."
(Source : "Le Soir" - 31/12/2005)
Après des études secondaires à l'Athénée d'Ixelles, il tâte des métiers les plus divers (pianiste de jazz - réparateur de crics hydrauliques - ouvrier agricole -représentant de commerce - employé de librairie...) qui lui permettent aussi de financer ses études. Inscrit à la faculté de philologie romane de l'Université Libre de Bruxelles, il en sort diplômé à 27 ans (1963), tout en suivant une formation plus approfondie des langues italiennes et espagnoles.
Ce parcours le conduit finalement à une carrière professorale, exercée à l'Institut supérieur d’Études sociales de l'État, dont ses élèves gardent le souvenir de cours particulièrement vivants et animés.
Curieux de tout, le "prof" cultive aussi son jardin intérieur. Chemin faisant, juste pour le plaisir, il traduit en français quelques œuvres littéraires italiennes et espagnoles, monte plusieurs pièces de théâtre et se passionne pour le cinéma. Ne se contentant pas du rôle de spectateur avisé, il passe même à la production-réalisation d'une dizaine de courts-métrages et rédige des centaines de critiques cinématographiques.
A l'âge de 54 ans, sa vie prend un nouveau tournant.
En 1990, les célèbres éditions Marabout (les précurseurs du "livre de poche bon marché") lui commande une méthode d'apprentissage de l'italien.
Publiée sous le titre "Quinze minutes par jour pour apprendre l'italien", simple d'approche et efficace, elle rencontre un franc succès. Dans la foulée, entre ,1992 et 199 les éditions Marabout lui confient sept autres livres-guides du même type (3 dédiés à l'italien, 3 à l'espagnol, 1 aux difficultés de la conjugaison des verbes français).
En 1998, il sort un tout premier dictionnaire consacré aux belgicismes "Le Belge dans tous ses états", curieusement édité à Paris par la maison Bonneton.
Georges Lebouc a définitivement contracté le virus de la plume didactique qui ne le quittera plus.
Ayant fait le tour des langues étrangères étudiées à l'université, il se consacre dorénavant à la langue française, à l'âme de Bruxelles et surtout au "parler bruxellois"; ce savoureux "brusseleir" (*), "stoemp" (*) de flamand, de français et de wallon, épicé d'humour populaire. Au fil du temps, il en devient l'incontournable spécialiste contemporain.
La machine est lancée et la "production" qui en résulte est pour le moins impressionnante...pour ne pas dire époustouflante.
En une décennie et demi, notre prolifique auteur signe ou cosigne plus d'une trentaine de livres, recueils de textes d'auteurs, dictionnaires et guides. De quoi remplir, à lui tout seul, deux ou trois rayons de la bibliothèque d'un amoureux de Bruxelles et/ou d'un linguophile !
Devenu septuagénaire en 2006, l'homme n'a rien perdu de sa verve, de sa curiosité et de sa vivacité d'esprit ; les ouvrages publiés au cours des huit dernières années sont là pour en témoigner.
Chapeau bas !
- (*) "Brusseleir" - Définition et références
- (*) "Zwanze" - Définition et références
- (*) "Stoemp" - Définition et références
Quinze années de recherches, de compilations et d'écriture
Le bruxellois en septante leçons (1999)
Les Zwanzeurs (2000)
Parlez-moi d'amour en bruxellois (2001)
L'aventure bruxelloise commence véritablement dans le giron des défuntes éditions LABOR. Un premier livre voit le jour en 1999 avec l'ambition de permettre aux lecteurs de se réapproprier "Le bruxellois en septante leçons" (dessins de Mathias Walton) (*).
"C'est sûrement la plus belle, la plus énorme zwanze de la fin du 20e siècle - une zwanze comme on n'avait pas osé en écrire depuis la grande époque. Bourré de bon mots, d'expressions typiques, d'insultes à la Hergé (qui n'en sont donc pas vraiment), de situations vécues (le tram bruxellois et son contrôleur), l'ouvrage n'en est pas moins un véritable traité de linguistique. N'oublions pas le côté philologue rigoureux de l'amoureux du langage qu'est Georges Lebouc. Son humour transparaît à chaque page, son style à chaque leçon, et on y retrouve sans peine la couleur de la phrase et l'aisance du verbe de ses cours animés..."
Marc Menu
Et la famille s'agrandit rapidement : dès l'année suivante on se réjouit de la naissance d'une souriante anthologie de l'humour bruxellois "Les Zwanzeurs" (accompagnée d'un CD audio) suivie, en 2001, d'un séducteur "Parlez-moi d'amour en bruxellois" illustré par Johan De Moor.
L'interview de Georges Lebouc par Eric Boever à l'occasion de la sortie du livre "Le bruxellois en septante leçons" - Filmé dans le cadre d'un des plus célèbres estaminets de la capitale "La Mort Subite" (1928) - Vidéo RTBF (1999) - CLIQUER ICI
(*) "Le bruxellois en septante leçons" a été réédité dix ans plus tard dans la collection "Zinneke Boekses" des éditions Corporate (2009).
Comment engueuler son prochain en bruxellois (2004)
Bruxelles coquin ou sa littérature Olé Olé (2005)
Boire et manger en bruxellois (2006)
"Comment engueuler son prochain en bruxellois" sort de presse en 2004 (nouvelle édition revue et augmentée en 2007) suivi de "Bruxelles coquin ou sa littérature olé-olé" en 2005.
Les deux livres sont parsemés d'illustrations de Clou, dessinateur-caricaturiste attitré du journal "La Libre Belgique"
Les deux livres sont parsemés d'illustrations de Clou, dessinateur-caricaturiste attitré du journal "La Libre Belgique"
L'année suivante, l'auteur conjugue les plaisirs de la langue aux plaisirs de bouche avec un savoureux "Boire et manger en bruxellois" agrémenté de recettes typiques et de quelques bonnes adresses (2006).
"Plus personne aujourd'hui ne connaît la charge émotionnelle portée par le mot «architecte». En 1900, c'était une insulte: on se traitait d'«architek» ou pire de «schieven architek» quand on n'avait plus rien à se dire de pire. Tout ça parce que les Marolliens avaient une sacrée dent contre Poellaerts, l'architecte coupable d'avoir défiguré le quartier populaire des Marolles avec son Palais de Justice mammouth. Une jeune femme traîna même son fiancé en justice parce qu'il avait traité son frère d'architek. "Je vous jure, monsieur le juge, que personne dans ma famille n'a jamais été architecte", avait conclu la Bruxelloise..."
Georges Lebouc
Dictionnaire du bruxellois (2005 - LE CRI)
"L'originalité de mon dictionnaire bruxellois-français tient au fait que j'ai souhaité qu'il soit illustré, autant que faire se peut, par des exemples tirés de la littérature bruxelloise. Celle-ci commence avec un certain Sancho qui livra en 1852 deux parodies (déjà ! ) de Fables de La Fontaine, l'une en prose, l'autre en vers. Cette littérature se termine peu avant la fin du XXe siècle, avec la mort de Jean d'Osta, dernier écrivain digne de ce nom (selon moi) capable d'écrire aussi bien en français qu'en bruxellois. La plupart du temps j'ai tenté de respecter l'orthographe de "l'algemeen nederlands", autrement dit du néerlandais correct. Mais il est évident que j'ai toujours maintenu l'orthographe des auteurs cités, même quand elle était...bizarre"
Georges LeboucRédigé par Louis Quiévreux (1902-1969) au milieu du siècle passé, le "Dictionnaire du dialecte bruxellois" est resté très longtemps "LE" document de référence en la matière. Pour l'anecdote, Il a été réédité six fois depuis sa première parution en 1951 mais la dernière date de 2005 (éditions de l'Arbre), soit l'année correspondant à la parution de son "jeune concurrent". Un peu comme si, dans un accès de jalousie, il craignait que ce nouveau venu lui fasse de l'ombre et lui ravisse sa place d'honneur.
Née en 1919, les vénérables éditions "LABOR" sont décédées en 2007 des suites d'une longue maladie financière et l'héritage de leurs collections a été morcelé entre plusieurs repreneurs.
Quant à la remarquable maison d'édition bruxelloise "LE CRI" fondée en 1981 par Christian Lutz, elle a malheureusement aussi mis la clé sous le paillasson en 2013. Son patrimoine littéraire a finalement été repris par les éditions Mols (en mai 2014) mais, renseignements pris, aucun projet de réédition des titres repris ci-dessus n'est actuellement envisagé.
Si vous dénichez l'un ou l'autre de ces livres en bon état, chez un bouquiniste, dans une brocante ou sur internet, n'hésitez pas en faire l'acquisition ! Outre le plaisir de lecture qu'ils vous offriront, ils deviendront plus que probablement des pièces de collection dans quelques années (certains le sont déjà !).
Sur un quinquennat, il fait "oeuvre d'anthologie" en publiant pas moins de 10 recueils qui replacent dans un écrin protecteur les bijoux littéraires d'auteurs ancrés dans le terroir bruxellois.
On y retrouve Léon Crabbé (1891-1970 - plus connu sous la signature de "Virgile" et chroniqueur du regretté hebdomadaire "Pourquoi Pas ?"), Jean d'Osta (1909-1993), Marcel Antoine (1898-1959 - animateur de "Radio Schaerbeek" et l'un des trois fondateurs du journal pamphlétaire "PAN"), Paul Van Stallle et Joris d'Hanswijck (Bossemans et Coppenolle).
- Fables complètes - Virgile du Pourquoi Pas ? (2001)
- Dialogues de la semaine - Virgile du Pourquoi Pas ? - Volume 1 (2002)
- Mémoires de Jef Kazak - Jean d'Osta (2002)
- Dialogues de la semaine - Virgile du Pourquoi Pas ?- Volume 2. (2003)
- Bossemans et Coppenolle - Paul Van Stalle et Joris d'Hanswyck (2003)
- Mémoires candides d'un Bruxellois ordinaire - Jean d'Osta (2003)
- Parodies - Virgile du Pourquoi Pas ? (2004)
- Slache - Marcel Antoine (2004)
- Théâtre - Virgile du Pourquoi Pas ? (2005)
- Tich - Virgile du Pourquoi Pas ? (2005)
Histoire insolite des rues de Bruxelles (2007)
Des rues et des hommes à Bruxelles (2008)
Un livre ne suffirait pas à les raconter ? Qu'à cela ne tienne, il y en aura deux : "Histoire insolite des rues de Bruxelles" et "Des rues et des hommes à Bruxelles", publiés successivement en 2007 et 2008.
Deux ouvrages, passionnants de la première à la dernière ligne, que tout Bruxellois de souche ou d'adoption devrait avoir dans sa bibliothèque.
"Au fil des pages, le lecteur apprendra pourquoi la rue Vilain XIIII ne s'écrit pas XIV, que les Sept Bonniers n'ont rien à voir avec les sept nains de Blanche-Neige, qu'il y eut bien un aqueduc rue de l'Aqueduc et que Bruxelles est sans doute la seule ville au monde où il y eut une rue des Trois Cocus et où, à quelques pas l'un de l'autre, on trouve une rue du "Chien marin" et un monument au «Pigeon soldat»! On l'aura compris, si l'information est aussi précise qu'elle doit l'être, elle reste souriante, et l'auteur aura gagné son pari si ses lecteurs apprennent quelques choses sur leur ville, sans s'être ennuyés. Les Bruxellois et leurs visiteurs étrangers auront ainsi l'occasion de parcourir la capitale de l'Europe d'une façon aussi insolite que documentée"
L'interview de Georges Lebouc à propos du livre "Des rues et des hommes à Bruxelles" - Une partie de l'entretien avec l'auteur est filmée dans le cadre d'une des plus anciennes brasseries de la capitale : "Le Cirio" (1909) - RTBF/TV5 Monde/Télé Tourisme (2009) - CLIQUER ICI
Bruxelles 100 merveilles (2009)
Photographies de Bénédicte Maindiaux
"Après le succès de "Histoire insolite des rues de Bruxelles" et de "Des rues et des hommes à Bruxelles", Georges Lebouc célèbre cent merveilles de la capitale de l’Europe, qui répondent au double mérite d'être aussi belles que méconnues. Illustrant cette sélection au moyen de belles photographies d'art, Bénédicte Maindiaux imprime aux descriptions une atmosphère particulièrement réussie, focalisant, à l'occasion, sa lentille sur des détails insolites. De découvertes en surprises, le lecteur admirera à l’Albertine une Belgique littéraire "étrangement oubliée des biographes de Delvaux", des façades, fresques, vitraux, plafonds, pavillons et hôtels particuliers somptueusement réhabilités, avant de porter ses pas vers la visite d'églises, chapelles, musées, cafés, stations de métro… et enseignes "Art déco", parfaitement remarquables. Un petit bijou de lecture, de découvertes et d'illustrations fascinantes"
Apolline ELTER
Lire est un plaisir
Lire est un plaisir
20 séjours et promenades à Bruxelles (2010)
L'année suivante, c'est en compagnie de Bernard Delcord, qu'il poursuit ses balades citadines en croquant à belles dents les fruits de leurs coups de cœur pour les atouts-charmes de la capitale. S'insérant dans une collection de guides des éditions Racine, cet ouvrage-ci s'adresse cependant plus aux "visiteurs venus d'ailleurs" (ou aux nouveaux habitants) qu'aux Bruxellois eux-mêmes.
Dès les premiers livres publiés, notre auteur a voulu faire appel à des dessinateurs pour les illustrer. Rien d'étonnant à ce qu'il se laisse tenter, à son tour, par une incursion dans le monde de la bande dessinée.
L'année suivante, c'est en compagnie de Bernard Delcord, qu'il poursuit ses balades citadines en croquant à belles dents les fruits de leurs coups de cœur pour les atouts-charmes de la capitale. S'insérant dans une collection de guides des éditions Racine, cet ouvrage-ci s'adresse cependant plus aux "visiteurs venus d'ailleurs" (ou aux nouveaux habitants) qu'aux Bruxellois eux-mêmes.
Le kastar des Marolles (2009 - réédité en 2011)
Spirou - Le journal d'un slumme kadei (2012)Dès les premiers livres publiés, notre auteur a voulu faire appel à des dessinateurs pour les illustrer. Rien d'étonnant à ce qu'il se laisse tenter, à son tour, par une incursion dans le monde de la bande dessinée.
Lorsque les éditions Dupuis lui proposent d'adapter l'album "Le groom vert-de-gris" en brusseleir, il n'hésite pas bien longtemps à relever le défi.
En replaçant les héros Spirou & Fantasio dans le contexte du Bruxelles occupé des années 40-45, cet album a tout ce qu'il faut pour lui plaire. Il faut dire que les talentueux duettistes Yann & Schwartz ont réalisé une oeuvre magistrale, particulièrement haute en couleur. Dans des décors familiers où foisonnent les petits détails authentiques, l'humour et la gouaille bruxelloise se confrontent au réalisme des situations dramatiques vécues . Ces aventures nous offrent aussi une multitude de clins d’œil malicieux à d'autres bandes dessinées et au cinéma.
En replaçant les héros Spirou & Fantasio dans le contexte du Bruxelles occupé des années 40-45, cet album a tout ce qu'il faut pour lui plaire. Il faut dire que les talentueux duettistes Yann & Schwartz ont réalisé une oeuvre magistrale, particulièrement haute en couleur. Dans des décors familiers où foisonnent les petits détails authentiques, l'humour et la gouaille bruxelloise se confrontent au réalisme des situations dramatiques vécues . Ces aventures nous offrent aussi une multitude de clins d’œil malicieux à d'autres bandes dessinées et au cinéma.
Manifestement, Georges Lebouc pris beaucoup de plaisir à faire revivre les dialogues de ces 64 pages "à la sauce des Marolles" et, de l'avis unanime, le coup d'essai s'est transformé en coup de maître !
Le petit brusseleir illustré - Curtio (2010)
Tout à la fois poète, journaliste, conteur, romancier, dramaturge et académicien, Curtio (alias George Garnir 1868-1939) fut aussi l'un des trois pères-fondateurs du mythique hebdomadaire "Pourquoi Pas ?" en 1910.
Publiés dans le quotidien "Le Petit Bleu" (ancêtre du journal "La Dernière Heure"), ses savoureux portraits de personnages et caractères typiques, rédigés en "brusseleir", rencontrent un tel succès auprès des lecteurs qu'ils sont rassemblés dans un album. Un siècle plus tard, en collaboration avec Georges Lebouc, les éditions Soliflor ont la bonne idée de réunir à nouveau quarante textes et dessins de l'édition originale devenue introuvable. Les illustrations, initialement en noir et blanc, ont été artistement colorisées pour l'occasion; ce qui leur confère un charme supplémentaire.
L'interview de Georges Lebouc lors de la parution du livre dans le cadre de la prestigieuse Grand Place - avec la participation du bourgmestre de Bruxelles Freddy Thielemans (Vidéo Télé Bruxelles - 2010) - CLIQUER ICI
Biographie de George Garnir - Cliquer ici
Bruxelles vue par les grands écrivains (2011)
"Au fil des siècles, les plus grands écrivains, d’où qu’ils soient, ont arpenté les rues de Bruxelles et s’en sont inspiré. De Charles Baudelaire à William Cliff, en passant par Alexandre Dumas, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Arthur Rimbaud, Marguerite Yourcenar, Charlotte Brontë, Colette, Georges Rodenbach, Camille Lemonnier, Michel de Ghelderode, André Baillon, John Dos Passos et autre Charles De Coster, tous ont laissé des traces de leur passage chez nous. Certains, parce qu’ils y avaient des attaches familiales, d’autres, parce qu’ils y ont trouvé abri, fuyant les épidémies, les révolutions, les dictatures, d’autres encore séduits par l’atmosphère d’une cité hybride, contrastée, multiculturelle et pleine de paradoxes"
Bruxelles fait son cinéma - (2011)
"Cinéphile passionné..passionnant, Georges Lebouc nous revient avec un ouvrage bougrement sympathique: Bruxelles présenté par le biais du septième art. (...) Avec la complicité photographique de Laurent Poma, l'auteur nous invite à une ballade instructive à travers soixante lieux de tournage bruxellois (dont la situation est parfois occultée par le producteur), les cadres insolites et les cinémas oubliés. Truffés d'anecdotes plaisantes et de l'aimable franc-parler du critique bruxellois, les "pitch" sont, de surcroît, lumineusement illustrés"
Apolline Elter
Bruxelles occupée ou la vie quotidienne sous l'occupation (2014)
"(...) Comme dans les albums d’Astérix, les histoires se terminent toujours à Bruxelles par une grande fête. La Libération n’a pas dérogé à la règle avec un épisode fameux, resté dans les annales comme le pseudo-enterrement d’Adolf Hitler en plein cœur des Marolles. Le tout sous l’œil amusé des soldats britanniques et américains. Un cortège folklorique raconté en détails dans l'ouvrage et qui vaut son pesant de caricoles avec un Hitler joué par un acteur proche du coma éthylique au terme de cette «Marolle kermis» bien arrosée de gueuzes. Un enterrement «pour du rire», histoire d’oublier par une zwanze ces quatre années terribles, parfaitement racontées par Georges Lebouc. Son document centré sur l’anecdote et les témoignages se lit avec grand plaisir (...)"
"(...) Comme dans les albums d’Astérix, les histoires se terminent toujours à Bruxelles par une grande fête. La Libération n’a pas dérogé à la règle avec un épisode fameux, resté dans les annales comme le pseudo-enterrement d’Adolf Hitler en plein cœur des Marolles. Le tout sous l’œil amusé des soldats britanniques et américains. Un cortège folklorique raconté en détails dans l'ouvrage et qui vaut son pesant de caricoles avec un Hitler joué par un acteur proche du coma éthylique au terme de cette «Marolle kermis» bien arrosée de gueuzes. Un enterrement «pour du rire», histoire d’oublier par une zwanze ces quatre années terribles, parfaitement racontées par Georges Lebouc. Son document centré sur l’anecdote et les témoignages se lit avec grand plaisir (...)"
Philippe Degouy
Extrait - L'Echo - 11/02/2015
Du côté de chez Zwanze (2014)
Volume I & II des meilleurs inédits bruxellois de Jean d'Osta, Virgile et Joske Maelbeek, illustré par le dessinateur bruxellois Louis-Michel Carpentier et publiés chez "180° éditions"
Pour être tout à fait complet...
Entre la multitude de pages écrites ou recueillies "en mémoire de l'âme bruxelloise", histoire de ne pas s'ennuyer pendant les pauses, notre pétillant et prolifique amoureux des langues et des mots a encore trouvé le temps de rédiger six ouvrages sur la langue française, les belgicismes, le vocabulaire érotique et le "politiquement correct"...
Qui dit mieux ?
- Le belge dans tous ses états (1998 - éditions Bonneton - Paris)
- Dictionnaire des belgicisimes (2006 - éditions Racine)
- 2500 noms propres devenus communs (2011 - éditions Avant-Propos)
- Parlez-vous le politiquement correct ? (2007 - éditions Racine)
- Dictionnaire érotique de la francophonie (2008 - éditions Racine)
- Dictionnaire érotique de l'argot (2012 - éditions Avant-Propos)
Pour infos...
(Liens vers les sites respectifs des éditeurs en cliquant sur les noms)
Éditions Racine
Tour & Taxis - Entrepôt Royal
Avenue du Port, 86C / bte 104A
B-1000 Bruxelles
T +32 (0)2 646 44 44
Éditions Luc Pire
Esplanade de l’Europe, 2A bte 2
B-4020 Liège
T +32 (0)4 220 96 50
180° éditions
Rue Fernand Bernier, 15
B-1060 Bruxelles
T +32 (0)472 95 49 79
Éditions Avant-Propos
Avenue de Diane, 5-301
B-1410 Waterloo
T +32 (0)2 851 86 03
Editions Soliflor
Avenue de l'Armée, 29
B-1040 Bruxelles
T. +32 (0)2 537 50 50
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